En préambule de l'open ,un article sur le float tube et l'esprit "no kill" sur l'Est républicain .
14.09.11 à 05h25
Sport - Première édition de l’open Float Tube à Osselle, la nouvelle méthode de pêche aux carnassiers Pêcher n’est pas (forcément) tuer
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Doubs
Démonstration d’une partie de pêche en Float Tube. Photo Arnaud CASTAGNÉ
« AVEC LE FLOAT TUBE, la pratique de la pêche est différente. On attrape les poissons pour ensuite les relâcher dans leurs milieux naturels ». Sébastien Eveille, guide de pêche et membre actif de l’association Fishers comtois, a attrapé non pas un poisson, mais le virus du Float Tube. Il fera partie des 34 participants inscrits à l’un des onze opens Float Tube, organisé par l’association française des compétiteurs de pêche aux leurres (AFCPL) et qui aura lieu ce samedi à Osselle.
L’histoire du Float Tube remonte à une vingtaine d’années, lorsque les États-Unis ont lancé le projet d’une bouée flottante qui permet de se rendre dans des endroits inaccessibles à pied ou en barque. Pas question de moteur ou de rames pour avancer, les pêcheurs utilisent des palmes. La bouée est donc silencieuse (ce qui n’effraie pas les poissons), écologique et profite à l’effort physique. Brillante idée.
L’association Fishers comtois, créée en décembre 2010, organise en partenariat avec la Fédération de pêche du Doubs l’une des douze étapes de l’Open Float Tube, une première en Franche-Comté. La rencontre sera divisée sur deux plans d’eau situés sur la commune d’Osselle : la gravière de la base de loisirs et le plan d’eau fédéral de l’Orme, qui seront contrôlés par des commissaires pour un bon déroulement de la compétition. La rencontre se fera sur la journée du dimanche avec une pause déjeuner.
« No kill »
Pêcher sur ces bouées géantes ne veut pas dire tuer les poissons. l’AFCPL, qui organise le tournoi national, souhaite utiliser des leurres pour la pêche des carnassiers. Ces appâts artificiels minimisent les chances de blesser le poisson lorsqu’il mord à l’hameçon. La rencontre de dimanche ne destine donc pas brochets, black bass, perches ou encore sandres à finir dans nos assiettes : « On pêche pour le plaisir, notre but n’est pas de balancer des truites de cirque pour les pêcher et les manger. Une fois le poisson attrapé, on comptabilise nos points en fonction de sa taille et on le relâche dans son milieu naturel », déclare Sébastien Eveille, qui condamne l’image négative et préconçue de la pêche en France.
Alliant plaisir de la pêche et préservation des milieux naturels, « ces mini-Zodiacs » coûtent trois fois moins chers qu’une barque et sont transportables dans un coffre. La rencontre, qui s’achève à 16 h 30 se poursuivra pour les curieux, désireux de monter à bord d’un Float Tube.
Charlotte DARDELIN