avant de commencer j’invite ceux qui n’aiment pas ( ou n’ont pas le temps) de lire des longs romans , d’aller à la conclusion ( caractère gras ) ou j’ai résumé ce récit ! 
Un pote de pêche m’a raconté dernièrement un week end passé en chambre d’hôtes avec pêche du broc à la clé. C’est ainsi que renseigné (et conseillé) je propose à madame fredochti un petit week end pour profiter de ce petit paradis. Ce fameux week end s’est déroulé le 28/29 août.
Vendredi 15h30 arrivé sur les lieux, une magnifique maison est érigée sur une priopriété de 15 hectares totalement clôturée. Sur notre droite une piscine de taille correcte, un jacuzzi et dans un petit chalet en bois un sauna. Je gare ma somptueuse Mégane entre un modèle récent de chez BMW et une jaguar ( pourvu qu’on me griffe pas ma caisse ) . Une dame nous accueille et nous montre nos locaux, je ne vous décris pas l’ensemble !
A cet instant, je me doute que la pêche n’est sans doute pas l’activité la plus prisée dans ce genre d’endroit.
Madame fredochti est enchantée. Nous nous installons, mais mon esprit est déjà dehors . Mes lancers s’impatientent ; « chéri veux tu qu’on visite un peu la propriété ? « . Sacs de leurres sur le dos et lancers à la main, on commence la visite .
Un pont enjambe un petit cours d’eau de moins de 4 mètres de large , à peine 50 cm d’eau limpide et recouvert partiellement d’herbiers .
Plus loin un plan d’eau de taille, ma foi, correcte, recouvert dans sa quasi-totalité d’herbiers .Les rares trouées nous laissent voir des quantités impressionnantes de poissons blancs : esox a son garde manger au bout du bec .La présence de grenouilles conforte ma pensée. Je comprends pourquoi on m’a vivement conseillé d’investir sur une Basiriski . Madame fredochti devant ce plan d’eau …… encombré, ne préfère pas pêcher de suite .
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Je commence donc à pêcher seul, avec ma moitié en spectatrice. Mais les lancers se suivent et se ressemblent, c’est morne plaine !
C’est après une petite heure de pêche, que j’aperçois enfin mon premier bec …. Ou plutôt que j’entr’aperçois, un bec de petite taille (environ 50cm ) qui a suivi la frog sans l’attaquer .
Un peu plus loin, on se retrouve bloqué par un nouveau cours d’eau pas plus large que le précédent et un enclos pour des poneys .
Je lance ma grenouille sur un paquet d’algues si épais qu’on se demande si il y a de l’eau dessous. Madame fredochti qui a les yeux partout me dit « ils sont mignons ces poneys « Je regarde avant de lui répondre, quant un plouf aussi soudain que bruyant
recentre mon regard sur mon leurre ……… Sauf que la basiriski a disparu , je ferre sans savoir mais dans le doute et c’est piqué !
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Un joli brochet de 63 cm vient ouvrir enfin le compteur !
Ma chère et tendre est aussi heureuse que moi.
On décide de rebrousser chemin pour se rendre au 2em plan d’eau qui selon mes infos est plus propre et j’aimerais que Christine fasse son premier broc .
Entre les deux plans d’eau il y a une distance de 70mètres et c’est un bras d’eau qui relie les deux. Ce bras attire mon attention les arbustes denses sur la berge d’en face le recouvrent partiellement, on y distingue bien le fond . Madame fredochti très amusée par le mouvement guilleret de la Basiriski sur l’eau est déjà parti la tester sur le plan d’eau. Je décide alors de tenter ma chance au mort manié. Dans cet espace réduit, je ne peux lancer plus loin que 4 mètres et je vois clairement l’animation que je donne au poisson mort ………. Je vois tout aussi clairement une tache sombre qui arrive derrière rasant le fond. Surtout rester zen, mais l’adrénaline monte
, la tache se rapproche et mon poisson mort aux reflets brillant disparaît. Je n’attends pas , plutôt louper un poisson que l’abimer en retirant le montage au fond de la gorge
, le ferrage est sec , le poisson mort ressort de la gueule d’esox mais le deuxième triple est planté. Je crains la décroche, mais finalement j’aurais le dernier mot. Un brochet de 69cm et je commence à me dire que ce week end risque de me combler de bonheur !
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Je quitte ce secteur pour me rapprocher de Christine. J’observe sa façon d’animer la frog et je trouve qu’elle se débrouille bien. Je lui conseille cependant d’observer quelques temps d’arrêt de temps à autres. Sur sa gauche un nouveau petit cours d’eau d’à peine 3 mètres de large ( on se croirait à Venise) , j’y lance mon mort et commence le maniement , entre les paquets d’algues pas le temps de tourner la tête qu’un bec s’avance et sans hésiter se jette sur le gardon ferrage , décrochage et remise à l’eau d’un fish d’environ 55 cm .
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Pas le temps de relancer que j’entends ma dulcinée s’égosiller « j’en ai un , j’en ai un « la canne plie et je vois les remous , le temps de voir un broc d’environ 60/65 cm qu’il se décroche , un « oh nonnnnn ! « de désespoir retentira sur la berge !
Je referais un autre bec de 71 cm, pendant que la Basiriski se fera laminer par trois autres brocs que Christine ratera au non ferrage.
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Je décide d’arrêter de pêcher et de l’aider à sortir son premier broc. Mais hélas les brocs se sont calmés. J’en sortirais un petit dernier de 50cm (même pas up) pour mettre le compteur à 5.
Il est l’heure d’arrêter pour se changer et aller au restaurant.
Le lendemain étant réveillé à 5h, je ronge mon frein et attends 6h45 , pour quitter la chambre et aller pêcher , au moment ou j’allais franchir la porte vitrée pour me rendre à la voiture , je vois de l’autre côté un danois grand comme deux gratte ciel
, j’entrouve très légèrement la porte restant sur mes gardes . J’avance prudemment ma main puis la retire, je compte : j’ai toujours mes cinq doigts . C’est bon il doit être gentil !
Je sors et l’animal a visiblement moins peur de moi que l’inverse. Je le caresse et l’animal s’avachit lourdement contre mes jambes et semble se plaire comme ça, je l’aisse passer d’interminables minutes (pour ne pas énerver la bête ) et repense à la petite devinette qu’un gars m’avait posé un jour : « tu connais la différence entre un caniche et un doberman qui te pisse sur les pieds ? « …heu, non ….. « ben, le doberman tu le laisses finir !!! «
Finalement c’est canne en main que je pars à la conquête de mon sixième broc. Il ne me reste que deux gardons décongelés et avant qu’ils décomposent et empeste la voiture, je décide de les utiliser d’entrée de jeu.
Je commence là ou Christine avait raté ses brocs hier, le jour est maintenant bien levé mais la brume sur l’eau préserve une ambiance apaisante. Par habitude, lorsque j’arrive sur un post je prospecte en priorité les bords d’eau (en vain ……. Les plus spirituels auront saisi un semblant d’humour). Bref premier lancer à quelques centimètres de la berge sur ma droite, alors que le poisson mort arrive presqu’à mes pieds un broc surgissant de nulle part se jette et ……… Rate le gardon, puis repart vers le large. Sans m’occuper je relance sur ma gauche et rebelote au moment ou le gardon est presque devant moi, je vois le broc qui revient à l’attaque. Cette fois il ne rate pas sa cible. Moi non plus d’ailleurs !
Mon sixième poisson mesure 55 cm !
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Il est 7h40 je décide de retourner pêcher dans ce fameux bras qui relie les deux plans d’eau et de finir là mon dernier poisson mort !
Après quelques lancers, en ramenant mon poisson frétillant tel un fish agonisant , je vois un joli broc suivre prudemment sa proie, il est joli le bestiau, je l’estime à au moins 80/85 cm . Il se jette sur le montage MM , je ferre de suite , un lourd combat s’engage . Avec tous les obstacles je décide de brider un peu la bête, mais devant tant d’énergie c’est une erreur et esox se décroche, je reconstitue le montage et pars plus loin après quelques lancers , c’est un nouveau joli spécimen qui se jette sur ce qu’il reste du gardon , ferrage et c’est piqué après avoir laissé esox dépenser son énergie je le bride et le ramène contre la berge. A cet instant précis je sais que mon record de 78 cm , trois fois égalé mais jamais battu va tomber . Je sors le mètre et je paris sur la taille 80 cm et peut être qu’à la place du zéro il y aura un 1 un 2 ou un 3 !
Mais mon mètre a du rétrécir au mouillage et c’est 77,5 cm qu’il indique , un mélange de joie et de déception se mêlent
. Madame fredochti arrivera à point nommé pour la photo !
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S’en suit une pêche en duo , cuiller pour madame et basiriski pour moi . Sur le deuxième plan d’eau le fond moyen est d’une trentaine de centimètre avec quelques rares trous proche des 80cm , cela restreint considérablement le choix des leurres , j’aurais sans doute du essayer le popper . Mais garder la frog , pour laquelle on a kiffé était un choix de cœur , et la cuiller pour ratisser rapidement du terrain en la maintenant juste sous la surface m’a semblé un bon compromis !
Alors qu’après avoir changé de poste, je promène la basi à moins de 3 mètres de la berge sans déclencher la moindre attaque . Christine me dit « tu devrais refaire le même passage et avec l’appareil je vais filmer , comme ça tu auras un souvenir de ta grenouille en action
« .
La grenouille est en action , l’appareil numérique en mode vidéo et au moment ou la grenouille s’apprête à sortir du champs de vision , regardez la vidéo c’est un peu fouillis mais…….
https://www.youtube.com/results?search_query=basidenfer&aq=f
Ce n’est pas le plus gros , mais l’attaque surprise m’a enchanté : que du bonheur !
Il est 8h45 , on retourne au gite pour se changer et prendre un petit déjeuner copieux .
La journée s’écoule paisiblement sur les plages du noooooord , mais un vent un peu froid gâche la sensation de bien être . Il est 15 h et madame Fredochti me dit « viens on va retourner au gite et tu pourras profiter pour pêcher plus longtemps «. J’aurais bien tenté un refus timide et hypocrite par politesse, mais je n’ai pas su !
Arrivé au gite, je propose à Christine de profiter de la piscine chauffée . On s’y baignera jusqu’à 17 h , avant d’aller pêcher !
Les brochets semblent moins joueurs et les touches se font rares, je suis passé au spinnerbait et Christine continue de faire vivre la grenouille sur l’eau. Soudain, j’ai enfin une attaque sérieuse que je décroche après une bagarre de quelques secondes. Ma coéquipière prend alors place pour essayer de rattraper ma maladresse je me déplacealors vers un autre poste . Je sors deux brochets consécutivement, un de 40cm et un de 60 cm . Lorsque j’entends « j’en ai un, j’en ai un « . Une nouvelle fois je pulvérise les records d’Usen Bolt , et sors des herbiers le premier brochet de Christine : La cerise sur le gâteau !
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Le lendemain matin avant de quitter la propriété , je referais le circuit de toutes les zones « pêchables » et ajouterais 4 brochets au compteur .
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avec un loupé remarquable au milieu du plan d’eau à la basiriski . Mais que les attaques sur ce leurre sont fantastiques , jusqu’à ce jour je ne pêchais jamais aux leurres de surface . Je crois que désormais je vais me rattraper !
Mais une autre cerise sur le gâteau , m’attend au bord de l’eau .
Mon record pour la perche était de 36.5cm , il est aujourd’hui de 39cm . Cette zébrée a craqué pour une suissex , comme quoi le poisson se fiche des effets de mode !
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Conclusion : des mini sorties de deux heures , sur des plans et cours d’eau peu profonds , protégés par la végétation . Des brochets pouvant se reproduire j’imagine facilement et ayant de la nourriture à profusion j’y ai vu beaucoup de blanchaille et de …… Grenouilles !
J’ai pêché au mort manié , à la Basiriski à la cuiller et au spinner .
J’aurais pu (ou du ) essayer Les poppers et LS en Weightless
J’ai essayé les pointer , mais pas assez d’eau et trop d’accrocs
Résultat final de 14 brochets plus un pour madame fredochti et des souvenirs plein la tête .
Mon grand regret : Devoir reprendre une vie halieutique normale !
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6271 6267 6265
par 
![http://plusfishingteamfrance.blog.com/plus-fishing-team-france/]](https://2img.net/i/fa/subsilver/icon_www.gif){kind=icon}
, nous aurions aimé voir également MADAME, avec son broc dans les mains , PLUTÔT QUE TOI " matcho "( ça , c'est de la part de ma femme 
je demandait juste si tu utilisait un bas de ligne fluoro ou si tu racordait directement ton fil a la basirisky s'est tout , car pour les topwaters les bas de lignes a brochets ont tendance a gener la nage , alors je me questionnais 
