Bonjour à tous, un ptit report avant les vacances... ce sont des sessions qui ont été à cheval sur juillet et sur août... Bonne lecture
Après un mieux au début du mois de juillet, les conditions sont devenues extrêmement difficiles, comme partout. Compte tenu des observations des uns et des autres il semble que tout soit décalé et notamment les fraies des uns et des autres. Très peu d’alevins, perches encore en fraie mi-juillet…bref du grand n’importe quoi. Du coup le mois de juillet en Seine a été plus que dur, quelques perches et sandres mais du petit et un certain nombre de douilles (et de décro !). Pour faire réagir les poissons il fallait animer les leurres à l’extrême ralenti et marquer des pauses appuyées. Et à ce petit jeu, les petits PN O.S.P se sont révélés très efficaces.
Les conditions climatiques changeantes n’arrangent rien, on a même eu une mini-crue sur 48h qui a à nouveau rendu les eaux boueuses. Les poissons sont dispersés il faut multiplier les sorties et insister pour voir une écaille.
Depuis une semaine, ma famille est partie en vacances, je suis donc seul et entame dès le vendredi soir un marathon halieutique (je bosse la semaine quand même). Première session avec l’ami Antoine. On cherche surtout le sandre mais c’est toujours difficile. Je fais un sandrillon alors qu’Antoine nous sort le seul sandre digne de ce nom de la fin de journée.
Nous nous donnons rendez-vous le lendemain matin mais ça reste très calme… En ramenant le Dunk 48 SP en linéaire entre deux eaux je finis par toucher… un sandre. N’importe quoi !
On a même croisé Bubulle…
Nous ferons monter quelques perches mais elles suivent sans conviction. Le drop est inefficace, les sandres ne répondent pas quand on gratte, bref c’est dur. Vers 16h, je rentre chez moi pour changer de matériel car l’ami Mitch m’a invité sur son bateau pour le coup du soir.
On attaque les bordures à la recherche de chevesnes mais malgré le soleil rasant ils se font assez discrets. Mitch en décale certains avec un nouveau chubby qui nage à peine sous la pellicule mais nous n’en mettons aucun au sec. Nous partons donc pour une fosse que nous peignons de haut en bas, sans résultat. Décidément les poissons ne sont pas encore actifs. Mais la chaleur s’est installée ça devrait doucement commencer dans les jours à venir.
On passe en drop shot pour chercher les perches et les premières touches ne tardent pas, Mitch les enchaine, moi je rate les touches… pas toutes heureusement.
Après deux touches ratées, je ferre la troisième et là c’est plus lourd, ma Tranpo ML plie, je prends des coups de tête, c’est un sandre. Il m’offre un joli combat mais il me la fait à l’envers en partant dans la corde de l’ancre. Je sens ma tresse frotter et il se décroche. Argh…
Alors que les perches se sont calmées, Mitch se met en mode sandre et en bon spécialiste de la chose, les tapes ne tardent pas trop, après quelques ratés il met au sec ce ‘’pins’’ grâce à une animation assez agressive en dent de scie au-dessus du fond.
Mais l’activité est encore assez faible et ce sera tout pour cette belle soirée sur l’eau. Retour à minuit à la maison, reformatage de sac et au dodo car j’ai rendez-vous avec Toni et Régis le lendemain matin… tôt.
Lorsque je les rejoins (tôt) ils ont touché un peu de poisson mais on est encore loin de la pleine activité. Certains crank, d’autres explorent la cassure en drop mais ce sont les PN O.S.P en animation très lente qui ont encore fait la différence, notamment le coloris Ghost Minnow.
Paris plage commence aujourd’hui, on profite donc de l’aubaine pour se faire un petit chill-out bien mérité.
Pendant une heure, nous allons enfin voir une belle activité de perches en bordure. La température a bien grimpé depuis deux jours, il y’a un peu plus d’alevins, elles commencent à se rassembler sur les postes d’été. Nous en mettons quelques-unes au sec puis mes deux compères doivent me quitter. Que ces sessions sont bonnes, toujours dans la bonne humeur, le partage et l’amitié.
Comme de par hasard, je reçois un coup de fil de Chinh…‘’t’es ou ?’’, ‘’pas loin’’… déjeuner à la cool puis on passe à nouveau le quai en revue.
L’activité s’est calmée, on trouve quelques perchettes et c’est tout. L’après-midi s’annonce chaude, il y’a de fortes chances pour que la Seine soit très calme, nous prenons donc la décision d’aller pêcher un peu le bass puis le sandre.
Arrivés sur place, les premiers petits bass se montrent, nous les abordons avec des Dolive Crawler 3,5’’ O.S.P. Lancés précis, décalage de fil, ferrages dans le vide, décrochage, c’est pas évident mais passionnant.
Mais l’heure tourne, il nous faut rejoindre le spot du coup du soir… nous y ferons chacun une riquette et Chinh fera un sandre maillé (auto release avant la photo) donc peu de poisson au final mais pêcher dans ce coucher de soleil dans ce cadre superbe valait bien quelques poissons en moins.
Rendez-vous le lendemain soir dans le 92, on se retrouve après le taf avec Chinh et Régis. On commence à prospecter entre deux eaux, puis on gratte. On prend quelques tapes, Chinh décroche un poisson au lipless mais ça reste difficile. En fin de session, j’observe un remous en plein mitard, j’expédie mon crank derrière et après quelques mètres de récupération je prends une belle cartouche.
Le lendemain, le temps est toujours au beau fixe. Je profite donc de l’heure du déjeuner pour aller traquer les chubs à l’insecte. Ca s’annonce bien, ils sont présents dès les premiers mètres. Après en avoir raté deux, je réalise une jolie dérive pour amener tranquillement le woodlouse devant la bouche d’un chevesne posté. Il ne se fait pas prier et gobe cette petite friandise.
La Tranpo ‘’Key Lime’’ de Jackall est parfaite dans cet exercice et catapulte ces petits insectes à longue distance de façon assez précise.
De son côté, Toni est également à leur poursuite mais c’est au Dunk qu’il en fait un.
Le soir, j’ai rendez-vous avec Toni dans Paris centre mais il y’a énormément de monde, c’est quasiment impêchable, nous touchons des petites perches et rentrons prématurément.
Le lendemain soir, Chinh m’accompagne pour un sortie chevesnes, ils sont encore là mais j’en rate un au ferrage. C’est mon camarade qui en touche finalement un au crank.
Puis on s’aperçoit que des perches suivent mon insecte lorsque je le ramène. On passe en mode perches et avons le plaisir de constater qu’elles répondent bien. Des petits bancs sont postés en bordure, ça fait plaisir. C’est toujours un plaisir de pêcher avec Chinh, bonne humeur et rigolades sont toujours au rendez-vous.
Le lendemain soir, je remets ça en solo, les perches sont encore bien actives et se regroupent de plus en plus. J’en fais 7 mais rien au-dessus de 25. Et je croise mr Moustache qui se la coule douce à l'ombre...
Vendredi pas de pêche… pause.
Samedi matin, je pars pour une session solo sur les quais, dans le centre de Paris. En arrivant, je spot une troupe de chevesnes. Insecte monté, j’en rate un au ferrage puis impossible de les faire mordre. J’ai le plaisir de tomber sur Phil et Martin et nous partageons un bout de chemin ensemble. Puis ils partent pour un autre quai et je les laisse car je veux en tester un autre en drop shot.
Deathadder 3’’ (Dead shad), fluoro 20° et c’est parti… tic tic… pause… tic tic tic… tic… pause… tic… bam !
Peu après, je remballe pour partir rejoindre Chinh qui m’emmène sur un spot à brochets. Passage chez Décath’, enfilage de wadders et c’est parti pour le coup du soir. Chinh parvient rapidement à obtenir des touches en pêchant texan dans les herbiers mais les décroche…. du coup il fait des pompes (10 pompes la décroche). Moi je ne vois pas de poisson, mais je ne fais pas de pompe (malheureusement).
Puis c’est avec son lipless fétiche qu’il ferre (enfin:) correctement un broc. Mais ce dernier a une réaction étonnante, alors que le combat n’as pas duré, il devient tout dur et ne bouge plus. On le laisse dans l’eau, il respire mais est comme tétanisé. On joue un peu les ostéos, il a des réactions de temps en temps mais reste totalement contracté. Après quelques minutes, il se relâche enfin et repart tranquillement.
Arrivés sur la queue d’étang, Chinh décroche deux poissons dont un joli (tu me dois des pompes). Je ratisse une zone au crank, il passe
derrière moi au lipless et boum, un poisson de 83 vient le sanctionner. Il me met une rouste en gros.
La nuit tombe, nous rentrons fourbus… et je remets ça le lendemain matin.
8h, je suis à nouveau sur les quais parisiens. Je commence au poisson nageur mais ça ne donne rien, je passe alors en drop shot mais toujours rien. Ce sera dont TP avec Shad 3’’. Comme il y’a du vent, je suis obligé de surplomber un peu car je pêche sur le fond, je veux bien sentir ce que je fais. La ‘’Dual Booster’’ m’y aide bien grâce à sa résonnance et ça me permet de trouver les poissons.
Pendant une heure, j’ai beaucoup de touches, des suivis, des décros et quelques poissons puis tout se calme. Je bats beaucoup de terrain pour essayer des configurations de quais différentes mais rien à faire, en dehors de quelques petits individus isolés il n’y a plus grand monde dehors.
Ca correspond avec le changement du temps, puisque le beau soleil du matin laisse place à un ciel gris et venteux.
L’ami JH m’ayant proposé de faire le coup du soir en bateau, je rentre chez moi pour changer de matériel. Bateau mis à l’eau, nous partons gratter quelques piles de ponts. Mais c’est sec. Enfin dans l’eau, parce nous on se prend des trombes d’eau. Entre les averses nous faisons quelques dérives quand enfin je me prends une beigne. Un petit sandre qui a craqué pour un shad bleu.
On spote sur le sondeur des échos de vaches, y’a du monde mais ils ne répondent pas.
Finalement c'est JH qui en ferre un que nous avons vu monter à l'écho.
Lors d’une énième averse nous nous réfugions sous un pont. Je gratte juste derrière une pile quand une touche sèche me réveille le bras. C’est déjà plus sérieux mais c’est pas la maman encore. Un sandre de 45-50 crève la surface mais se décroche dans un dernier coup de tête.
Dernier pont avant de rentrer, le temps s’est calmé, plus de vent, la Seine est belle. Je lance mon shad au pied de la pile, laisse couler, reprend contact, deux animations boum. C’est pas gros mais je m’aperçois rapidement que ce n’est pas le combat d’un sandre et effectivement c’est une jolie perche qui vient récompenser nos efforts.
Les sessions suivantes sont décevantes, des perches mais beaucoup de non maillées et le chub de 60 que je cherche depuis si longtemps m'a échappé des mains et s'est auto release avant que je puisse le mesurer et lui tirer le portrait
Ce matin, dernère session avec les potosjuste avant de partir pour la Sologne. Pêche toujours très difficile mais un petit fat swing ipact 3.8 sur une TP en grattant m'a permis de toucher quelques poissons.
Un grand merci à tous ceux avec qui j’ai partagé un moment au bord de l’eau… notamment Chinh pour toutes nos pérégrinations et JH ainsi que Mitch qui m'ont supporté sur leur bateau
Bonnes vacances à tous, si tout va bien fin de journée je suis au pike en Sologne