Pfiou, après trois semaines de vacances j'ai un sacré retard
Un grand bravo à tout le monde pour ces beaux reports, jolies photos et beaux poissons, bravo ! L'été a été plus prolifique pour vous que pour moi (en même temps j'ai pas tant pêché que ça). Néanmoins voilà un petit report de ces 3 semaines où je n'ai vraiment pêché que la première semaine.
06/08/12 : 19h30 – 20h30
Premier jour en Sologne, courses, rangement de la maison etc… je n’arrive à me débloquer qu’une petite heure à 19h. J’arrive au bord de l’étang, toujours aussi beau, toujours aussi paisible, cette année il y’a de l’eau (merci la pluie non stop depuis avril) mais je m’interroge sur la population de carnassiers restante suite à la forte mortalité d’il y’a deux ans.
J’attaque le tour de l’étang au spinner (O.S.P Highpitcher), je powerfish un peu car peu de temps devant moi. Je peigne bien la zone la plus profonde, les branches immergées, mais rien. En revanche quelques arbres sont tombés à l’eau depuis l’an dernier, des hots spots à prospecter dès le lendemain en float.
Arrivé sur la zone la moins profonde de l’étang (40cm), je passe en surface avec un Mardyhustler. Après une pause en milieu de récupération, un beau remous apparait lors de la reprise d’animation. Il l’a raté. Je relance, il réattaque lors de la récupération mais le rate encore. Le maladroit !
J’insiste mais il ne revient pas, je suis parti avec un sac très allégé, j’essaye un leurre subsurface mais rien à faire. Je suis attendu pour diner, je rentre, vivement le lendemain en float !
07/08/12 : 16h15-19h30
Je suis sur l’eau un peu tard, mais enfin je vogue pépère sur mon étang.
Je commence par shooter les bordures au Highpitcher, je peigne bien les branches immergés mais pas une tape. En revanche, une petite perche suit mon spinner. Je passe donc sur un petit PN articulé et pêche pleine eau. Après quelques minutes et avoir fait une perche suicidaire de la taille de mon leurre (plutôt une bonne nouvelle, ça prouve qu’il en reste), je me ramasse une grosse cartouche, coupé net. Il pouvait pas se montrer avant lui !
Je passe sur un crank dans les mêmes tons, mais rien à faire, les fishs se font très dicrets. Je passe sur la zone shallow de l’étang avec un stickbait mais pareil, rien à faire. Capot donc…
08/08/12 : 15h30-18h30
L’été est là, grand soleil, grosse chaleur, ça ne va pas arranger mes affaires.
Le matin, je vais me racheter le PN que j’ai perdu la veille, un V-Joint Minnow. Je suis sur l’eau en milieu d’après-midi. Pendant 3h, je ratisse tout l’étang, que ce soit au swimbait, au spinner dans les arbres noyés ou en skippant un shad weightless sous les frondaisons. Le tout pour 3 tapes sur le V-joint qui me laisseront de belles traces de dents mais sans que les poissons se soient piqués ! Re-capot !
09/08/12 : 10h-13h
Vu la chaleur annoncée pour la journée, je prévois de pêcher le matin, à la fraiche. Je me lève donc plus tôt… 9h quoi. Un peu tard certes, mais c’est les vacances en même temps. Je suis sur l’eau à 10h, la température est encore modérée et j’attaque par la zone la plus shallow de l’étang car c’est celle qui se réchauffera en première. Stickbait time, tchic, tchi, thic… pause… tchic, tchi, tchi… pause, tchic, splash ! Jolie attaque et cette fois c’est pendu. Une saucisse de 40 qui a craqué pour le Mardyhustler. Même lieu et même gabarit, c’est sûrement mon maladroit du premier jour. Décrochage dans l’eau et on continue le tour de l’étang.
Mais je ne verrai plus rien, j’ai passé bon nombre de techniques pour les débusquer (j’ai même gratté !) mais pas une tape à l’horizon. Encore des petites perches qui suivent des leurres plus gros qu’elles, mais j’ai peur que la plupart des jolis carnassiers qui peuplaient l’étang il y’a 3 ans aient péris.
10/08/12 : 17h30-20h30
Une tape… Sec !
Pourtant on a tout essayé !
11/08/12 : 19h-20h45
Après avoir un peu testé les voisins pour voir si je pouvais pêcher leur étang (ça va pas être simple), je profite d’un moment de libre en fin de journée pour retourner sur l’étang familial. Il faut persévérer ! Même si la population de carnassiers y est moindre qu’il y’a quelques temps, il reste du poisson.
Je suis sur l’eau à 19h, le soleil baisse doucement et la chaleur avec. J’attaque par la zone où j’ai eu le plus de touches depuis le début du séjour, swimbait (V-Joint minnow) de 10cm et 15mn après je me prends une beigne près de la bordure. Ferrage en règle et un joli combat qui fait bien plaisir car poisson pris au loin.
Poisson en pleine forme, l’avantage d’un moindre nombre de carnassiers c’est qu’il y’a plus de nourriture pour ceux qui restent.
Je pêche encore une heure, j’aurai une autre tape, je passe pas mal de temps à pêcher en surface la zone shallow, mais plus rien à signaler.
12/08/12 : 15h-18h45
Dernier jour en Sologne, le temps est maussade, la température a un peu baissé et quelques éclaircies pointent leur nez de temps en temps. Un temps plus propice donc et c’est à 15h que je suis sur l’eau. Le vent a tourné par rapport aux autres jours, je file donc vars la zone la plus profonde qui est aujourd’hui la plus calme. Je veux la pêcher rapidement pour pouvoir me concentrer plus longtemps sur la zone battue par le vent. V-Joint minnow, Korrigan MR et fat swing impact en texan me permettent de peigner efficacement la zone mais pas une tape. L’an passé, j’avais touché la majorité des poissons dans cette zone, cette année à peine une demie-tape… va comprendre.
Je file donc sur la zone sous le vent, j’alterne swimbait au milieu et texan dans les branches immergées mais ça reste calme. La veille, en sortant de l’eau par un nouvel endroit je m’étais aperçu que la berge plongeait tout de suite et offrait des caches. Je décide donc de me laisser dériver en shootant un Korrigan SR directement au ras de la berge. Après quelques mètres de récupération le crank fait du bottom taping et au deuxième lancé, ça paye. Le Korrigan est stoppé net à quelques mètres du float. Je ferre, et ça vient tout seul… une branche ? Non, le dos d’un pike apparait en surface (pas vilain du tout) mais il se décroche au premier coup de tête. Arf…
Je me dirige vers la zone la moins profonde et m’amuse au stickbait, je décroche une perche (re arf), puis un broc surgit et sort entièrement de l’eau ! Mais il rate son coup… Je repasse sur la zone, rien, je rerepasse sur la zone et subit deux tentatives de gobages par en dessous… encore raté ! Et plus rien à faire, je change de stick, je passe en subsurface, au LS… nada.
Je dois me résoudre à rentrer bredouille (encore)… le bilan de cette semaine solognote est maigre, l’étang est clairement moins productif qu’avant, probablement parce que je commence à y avoir piqué un certain nombre de poissons mais aussi à cause de la mortalité d’il y’a deux ans. Néanmoins, si le nombre de poissons au sec est faible (2), j’en ai touché tous les jours, que ce soit des tapes, coupe, ou décrochés. C’est plutôt rassurant mais il va falloir que j’étudie la possibilité de le rempoissonner un peu, tant en poisson fourrage qu’en carnassiers.
Place à l’eau salée maintenant…
L’avantage c’est que ça va aller vite ! Pour commencer je n’ai pas pêché pendant 5 jours, les horaires des marées ne correspondant ni aux horaires familiaux ni aux horaires des baigneurs. Le bassin d’Arcachon l’été du bord c’est chaud, il faut composer avec le fait que tous les bords de mer sont des plages.
Je voulais tester le Edging, après être passé m’équiper au shop du coin...
...je me libère une grosse heure au moment de l’étale et m’appliquer à animer comme je l’ai vu sur internet. Après une demi-heure, la marée redescend et je ne touche plus le fond. J’essaye un peu au Jerk au cas où un bar trainerait mais que dalle.
2 jours plus tard la marée haute est enfin à la bonne heure, à savoir quand les baigneurs désertent les plages. Je pars donc en fin de journée pour les plages océan. Il y’a énormément de vent et ça brasse de la vague.
J’essaierai de pêcher au stickbait et au jerk mais dépasser les vagues est quasiment impossible avec ce vent. Pour l’an prochain j’aurai besoin de leurres plus lourds !
Le surlendemain départ pour une fin d’après-midi en float sur le lac de Cazaux. Encore une fois il y’a du vent ! Je palme un bon coup à contre vent pour m’éloigner des zones de baignades mais dès que je m’arrête pour pêcher je fais 100m en arrière. Mon ancre ne suffit pas, elle ne m’aide qu’à dériver plus lentement. Je repère une bouée un peu plus loin et met un coup de collier pour aller m’y amarrer. Je peigne la zone pendant une bonne heure (lipless, jerk, swimbait, LS, spinner, Cranck) mais rien à faire.
Il faut savoir que le lac de Cazaux a une configuration très particulière avec les 60 premiers mètres très shallow et pauvre en poissons avant une cassure qui peut tomber directement à 6 mètres. Le lac faisant 5500 hectares autant vous dire que le bateau est de rigueur !
Le dernier soir je fais une petite session light en night dans le port d’Arcachon. Seul un petit bar viendra grignoter mon Mylar minnow. Rien d’autre…
Retour sur Paris, encore un jour avant de bosser, je me libère deux heures pour aller saluer la Seine. Les alevins sont enfin en place, ça fait plaisir ! J’attaque directement sous les alevins avec un Dunk 48 SP et fait bouger une jolie perche qui hésite longtemps avant de redescendre. Juste après je fais une perche maillée, toujours au Dunk. Puis ça se calme donc je passe sur une tp de 5gr avec un Dolive stick pour aller les chatouilles au fond. Ca ne rate pas, je fais monter une très jolie perche qui reste longtemps derrière mon LS mais impossible de la décider. Finalement c’est en drop shot avec une imitation d’alevin que je fais une deuxième perche maillée. C’est pas grand-chose mais ça fait plaisir de les retrouver !
Voilà pour ces vacances, un peu sec !
Enjoy Fishing