Salut à tous, de retour d'un mois de vacances
Tout d'abords un immense bravo à tous pour vos poissons estivaux, y'a eu de belles sessions pendant ce mois d'août
Pour ma part, un mois de vacances donc avec quelques sessions à la clef... asseyez-vous bien, prenez un truc à boire, ça va être un peu long
C’est parti pour 4 semaines de vacances avec au programme Rockfishing, pêche en mer, en rivière, en canal, en étang et en lac… bref un programme bien sympa qu’il va falloir insérer au milieu de mes obligations familiales.
1ère étape sur le bassin d’Arcachon, j’arrive le samedi en fin de journée, j’ai déjà pris des renseignements mais je veux d’abords aller faire des repérages. Ce sera chose faite le dimanche en faisant le tour du port d’Arcachon. Je repère 2-3 spots intéressants, notamment une jetée qui avance dans le port, soutenue par une grosse structure qui abrite forcément du poisson.
Je fais un tour chez le détaillant du coin (modèle viandard des mers). ''Je voudrai faire du rockfishing, est-ce que c’est jouable dans le port ou sur la digue ?''… ''Du quoi ?'', Ca part mal… après explication, il me dit qu’il n’y a rien dans le port. Bon ok, on verra.
Lundi soir, dîner bouclé, je me lance pour une courte session test en ultra light. Début de pêche à 23h après avoir bien galéré pour trouver où me garer, marcher jusqu’au bout de la digue pour faire l’entrée du port, revenir en arrière car je vois que dalle et je n’arrive pas à monter ma TP, donc retour dans la lumière et re-retour vers le bout de la digue. Il fait très sombre, je ne vois pas où je pêche et à part une petite tape dans mon rockvib 2’’ Glow Melon Soda, il ne se passe pas grand-chose.
Je me replie alors vers la partie éclairée du port, là où les bateaux sont amarrés. Direction la jetée que j’ai repérée, je lance le long de la structure et au deuxième passage je sens une tape qui est rapidement suivie par une châtaigne, ferrage et c’est pendu. Ca tire bien et c’est mon premier (petit) Bar que je mets au sec. Moi qui venais en m’attendant à prendre une douille je suis content.
Je relance au même endroit, re-tape et re-châtaigne et re-bar du même gabarit mais qui se décroche pendant le droppe. Yes, je commence à bien frétiller !
Je passe sur l’autre côté de la digue, j’essaye de pêcher dans la lumière, en linéaire avec des coups de scion et bing petit ferrage qui me permet de sortir mon deuxième poisson de la soirée, un petit Bar moucheté qui a lui aussi succombé au Glow Melon.
J’enchaîne presque dans la foulée avec un deuxième, bien plus petit. Pour une session test, ça le fait bien !
Je prospecte assez rapidement car si poisson il y’a ça tape sur le deuxième passage maximum.
Je remonte ensuite le quai et pêche comme à Paname, je fais les bordures, les structures, les bateaux, et c’est le long de la bordure que je vois un Bar sortir et pourchasser mon leurre qu’il gobe à mes pieds… Yes, deuxième Bar franc !
Je referais un petit Bar moucheté et en décrocherai un autre et j’arrête à 1h avec 5 poissons, 2 Bars francs et 3 Bars mouchetés. Pour une première c’est réussi !
Le lendemain, même heure, même endroit, même pêche. J’attaque à la jetée mais rien, pas une tape, pas un suivi, je décroche juste un tout petit.
J’entame les quais en prospectant bien les zones éclairées et sous les bateaux. Je dépose mon Rockvib 2’’ Glow Melon au pied d’un pilier entre le quai et un bateau et me recule en dévidant la tresse. Je reprends contact avec le leurre et à peine la première tirée effectuée je ressens une lourdeur dans la canne et immédiatement des gros coups de tête ! Le fish me prend du fil, c’est du gros ! Mais au bout de 10 secondes il se décroche et le Rockvib est éjecté hors de l’eau… Argh !
Je continue la prospection et tape un Bar franc d’une vingtaine de centimètres le long du quai.
Au même endroit j’en tape un autre similaire toujours au Rockvib 2’’ Glow Melon en animation linéaire saccadée. Les poissons sont postés entre deux eaux dans les zones éclairées et j’en fais sortir quelques uns de sous les bateaux. J’enregistre aussi une multitude de tapes inferrables et quelques suivis.
Un peu plus loin c’est à nouveau un Bar qui m’offre de bonnes sensations sur la Aji.
Je ne savais pas mais les Bars, ça pique ! La dorsale, derrière les ouïes… un vrai cactus ! J’ai des trous pleins les mains !
Bref je continue mon bonhomme de chemin et sur la fin du parcours j’observe une chasse en surface. Je balance dedans et ça ne rate pas, je sors coup sur coup deux petits Bars mouchetés pour finir cette courte session avec 6 poissons au total… j’enrage encore sur ce gros décroché mais c’est comme ça, la prochaine fois j’assurerai mon ferrage.
Le surlendemain je me prévois une petite session matinale pour essayer de toucher un peu plus gros dans l’entrée du port avec du matériel un peu plus puissant. Je pars avec mon beau-frère et un ami, nous avons deux cannes pour 3, que j’équipe avec des shad GT (blanc et bleu), des TP de 7gr et de l’attractant. La session fut courte, enfants obligent, et nous ne ferons rien, hormis mon beau-frère qui se fait sectionner proprement la caudale de son GT.
Par contre mes affaires et mes mains sentent le nuoc mam à plein nez, l’attractant a une capacité impressionnante à adhérer à tout ce qu’il touche, même après lavage. Ma femme était ravie !
Deux jours après je suis convié par Xtralien à une session Float Tube sur le lac de Lacanau (merci encore à madame pour le prêt de son embarcation
).
Rendez-vous à 6h30 à la mise à l’eau, rencontre très sympathique avec mon hôte qui m’emmène de l’autre côté du lac pour prospecter une canche à la recherche de brochets et de perches.
7h30, les float sont parés, quelques conseils sur le maniement de l’engin et c’est parti. Le lieu est magnifique et les spots donnent envie d’y lancer ses leurres. Seul hic, l’eau est exceptionnellement limpide, ce qui risque de nous compliquer la tâche.
Je fais la bordure pendant que Xtralien prospecte plus au large mais l’activité est quasi inexistante. On attaque les nénuphars à la frog, mon camarade fait bouger quelques poissons mais ils n’ont visiblement pas bien faim.
C’est mon baptême de float et je tombe immédiatement sous le charme de ce moyen de pêcher qui autorise des approches discrètes de tous les postes. La prise en main se fait de manière naturelle et je prends beaucoup de plaisir à patauger dans les nénuphars en essayant chaque trouée et en ratissant les roselières.
Une bonne partie de nos boîtes y passe, cranck, vibrations, PN, Baby Buster, One Up, GT, Shaker, buzzbait, spinnerbait,… couleurs différentes, animations différentes, mais en dehors de quelques timides tapes pour Xtralien, les poissons se font très rares.
Je termine la session avec mon bon vieux Rockvib shad Pearl silver 3’’ pour à minima essayer de sauver le capot avec mes chères zébrées. Mais les demoiselles se font discrètes et en dehors d’un bébé brochet (20 up
) qui ratera mon leurre par deux fois et finira par s’immobiliser le nez en l’air à 50cm de moi il ne se passera rien.
Nous finissons capots tous les deux à 13h mais j’ai passé une excellente matinée, conviviale, dans un lieux superbe et j’ai pu goûter aux joies du float tube… je m’y mettrai un jour, c’est sûr, j’ai adoré.
Merci encore à Xtralien pour son accueil chaleureux et à charge de revanche si tu montes à Paris l’ami
.
Le lendemain, frustré de poissons, je repars pour une session night fishing dans le port d’Arcachon. Arrivé à 23h… Aaaaargh c’est marée basse, je n’y avais pas pensé, il y’a 40cm de flotte (gros coeff) et les quais sont du coup à 3 mètres de haut. Je vois même le fond par endroits ! C’est compliqué la mer (
). Bref je tente vite fait mais c’est peine perdue donc je fais demi-tour.
En revanche, je rencontre un parisien pêcheur et rendez-vous est pris le surlendemain tôt le matin pour une session dans le port.
Nous nous retrouvons donc à 7h (à marée haute) et c’est parti pour un tour du port en light. Sa spécialité étant plutôt le Bar en surface, je lui prête un Rockvib, nous faisons monter quelques Bars qui attaquent timidement et c’est finalement à la moitié de la session que je fait un poisson au shad impact 2’’ Silver Bait… enfin, ça me manquait !
Puis j’aperçois une chasse violente avec des alevins qui fuient dans tous les sens et des prédateurs non identifiés qui sautent hors de l’eau. Je balance juste derrière, ramène en plein dedans et ce sont 4 maquereaux qui se ruent à la poursuite de mon shad, l’un d’entre eux tape dedans, il est au bout mais se décroche pendant le droppe. Erf…
Mon collègue découvre avec entrain le Rockvib, fait monter quelques Bars dont un plutôt sympa mais ne fait rien. Puis c’est l’heure de réintégrer nos pénates. Pas une grosse session mais c’est toujours sympa de pêcher au lever du jour, de rencontrer du monde et de toucher du poisson.
Je fais peu de sorties durant les quelques jours qui suivent, les horaires des marées ne correspondent plus du tout avec mes horaires familiaux et le temps n’est pas toujours de la partie. Une sortie en bateau était programmée mais elle a été annulée. Je fais néanmoins quelques sessions éclair en essayant de profiter des gros coeff de marée, notamment en pêchant une digue presque à sec sous laquelle j’avais repéré quelques Bars et gros mulets la veille lors d’une promenade familiale. Je tenterai ces derniers avec des écrevisses Reins mais rien à faire. J’essaierai également un peu en sortie de Bayne à la montante mais toujours rien.
Après deux jours sans pêche, il me reste peu de temps, je décide donc d’aller tenter ma chance au lac de Cazaux qui n’est pas très loin. J’ai pris des renseignements sur la pêche du bord et les possibilités sont très limitées.
Dommage de ne pas avoir de bateau car ce lac donne très envie d’y pêcher.
Après avoir un peu tourné je repère un petit port, ni une ni deux le matos UL est prêt et je me réjouis d’aller voir si il y’a quelques zébrées qui squattent, quand je tombe nez à nez avec ce panneau.
Et m….e !
Bon je filoute un peu et décide de passer de l’autre côté histoire de vérifier si il y’a le même panneau. Il n’y est pas… Quelques lancers et j’ai à peine le temps de toucher mon record de plus petite perche (10cm) qu’on me hèle en m’annonçant que la pêche est interdite dans le port. Ok ok je plie (n’empêche y’avait pas de panneau de ce côté-là
).
Le deuxième spot que l’on m’a indiqué est l’embouchure du canal de Cazaux avec le lac. Je cherche un peu et me rend compte qu’elle est inaccessible pour cause de terrain militaire. Je décide donc de prospecter une portion du petit canal. L’endroit est très beau mais le canal est vraiment petit et encombré, néanmoins quelques perches doivent y traîner.
Je monte un swing impact 2’’ et j’enregistre très vite des suivis de micro perches, ça veut au moins dire qu’il y’a du poisson.
Au bout de quelques minutes, je touche enfin un poisson qui me rappelle aux bons souvenirs de Paris.
Une petite zébrée bien dodue pour sa taille. J’en ferais ensuite monter une déjà plus correcte (25) mais c’est tout. Je n’avais plus qu’une heure, c’est peu mais le lieu est vraiment très agréable à pêcher et j’y ai passé un bon moment.
Le soir même, la marée est à nouveau dans les bonnes heures pour une session night-fishing dans le port d’Arcachon. Je suis sur place à 22h30, il fait bien plus frais que les premiers jours et d’entrée je vois de l’activité.
Je monte le leurre qui a marché les dernières fois, Rockvib shad 2’’ Glow melon soda sur TP Tiemco 3.5g Mebarru et hop à la flotte.
Les suivis ne sont font pas attendre mais je dois patienter jusqu’à tomber sur une belle chasse dans un banc d’éperlans.
Sur le premier passage un Bar me fait un belle tape et ouverture du compteur pour la soirée.
Juste après la photo, il gigote un bon coup et m’échappe, je regarde à mes pieds, il n’y a rien, pourtant je n’ai rien entendu tomber dans l’eau. Ben, il est où ?
Je vois alors la poche de mon gilet de pêche grande ouverte, je plonge la main dedans… il est là
Dans chaque travée j’observe des chasses mais je rate les attaques sur mon shad ou décroche les poissons. Toute l’activité est à nouveau concentrée dans les zones éclairées et finalement je tape un deuxième Bar un peu plus petit mais bien énervé.
Soyons clairs, ça reste des pins mais encore une fois sur du matos ultra light et après plusieurs jours sans poissons, c’est vraiment agréable.
J’en fais un troisième puis un quatrième sur le retour et j’en perd encore quelques uns.
Fin de partie à 00h30 je commence à avoir bien froid, il est temps de rentrer.
A noter que j’ai testé différentes couleurs de Rockvib ainsi que le Swing Impact 2’’ Silver Shad lors de cette session et alors que les suivis et attaques étaient réguliers avec le Glow Melon, ces différents tests ont fait cesser toute activité. De la à voir une quelconque influence de la phosphorescence, il n’y a qu’un pas.
Le lendemain soir (dernier soir du séjour), je remet le couvert pour une ultime session. Je débute avec un Rockvib shad 3’’ Pearl silver pour voir si je peux tenter des sujets un peu plus gros.
Comme la veille il y’a énormément de petits éperlans attirés par la lumière des lampadaires du port et les bars s’en donnent à cœur joie. J’ai une multitude de suivis, je rate quelques attaques et décroche deux poissons après être repassé sur du 2’’ Glow melon, et je finis sur une bonne vieille douille des familles.
Pourtant les Bars étaient bien actifs et je me suis régalé de voir leurs attaques dans les bancs d’éperlans qui explosaient en corolle à la surface.
Fin de mon séjour au bord de la mer, je dois dire que je suis un peu déçu de mes résultats car le bassin d’Arcachon est très difficile à pêcher du bord. Il y’a très peu de spots marqués et compte tenu du contexte familial chargé et de la distance entre les spots je n’ai pas pu faire de vraies sessions de plus de 2h30. Pour vraiment s’amuser il faut un bateau, je devais faire une sortie en mer mais ça ne s’est pas fait. Par contre il y’a vraiment de quoi faire dans les grands lacs du sud ouest, mais là encore il faut connaître les lieux et de préférence avoir un bateau ou un float.
Prochaine étape la Sologne, plus de marée (
), de descendante, de montante etc… je retrouve mon domaine de prédilection.
Mardi 17 août, 14h, je suis au bord de l’étang, prêt à en découdre… Ca commence bien, je me suis trompé de canne, j’ai pris ma ML en lieu et place de ma M. Le souci n’est pas tant sur la différence de puissance (ma Trinis ML étant sous estimée et pouvant facilement gérer des leurres jusqu’à 18gr) mais sur la différence d’encombrement, en effet certains postes sont étroits et ma Stingray M fait 20cm de moins que la Trinis ce qui est assez pratique d’utilisation. Pas grave, je vais faire avec...
Le temps est maussade mais n’enlève en rien le charme de cet endroit que j’affectionne tout particulièrement. Malheureusement le niveau de l’eau a encore baissé.
J’attaque en cherchant le brochet et les grosses perches avec un shad GT 11cm que je gave d’attractant. Au bout de quelques lancers, le shad arrive près de la berge avec un petit broc au cul, mais ce dernier se détourne au dernier moment. Je me dis qu’au moins il y a des fishs actifs.
Et bien, que nenni, durant les 4 heures qui ont suivies pas une tape, pas un suivi et pire j’enchaîne les galères (perruques, leurres dans les arbres, plus tous les petits trucs qui fonctionnent d’habitude et qui là vont de travers).
Je descend de taille de leurre au fur et à mesure de l’après-midi, essaye LS et PN et je finis même la journée en UL sur des leurres de 2’’ pour essayer de sauver la douille mais rien à faire, je rentre la queue entre les jambes, domaine de prédilection ou pas !
Mercredi 14h, je remet ça… il y’a un peu plus de soleil mais toujours beaucoup de vent, je commence ma prospection au GT puis enchaîne sur un fat swing impact 3’’, mais comme la veille je n’observe aucune activité.
Les postes que j’avais préparés en mai sont toujours exploitables, ce qui fait que je dispose pour pêcher d’une petite quinzaine de trouées dans la végétation. Par contre le niveau d’eau a encore baissé (-20cm par rapport à mon dernier séjour en juillet, où l’étang avait déjà perdu 20 à 30cm).
Au bout de 2 heures un poisson prend mon leurre à l’impact, je ferre et ai à peine le temps de sentir un petit brochet ou une belle perche se débattre et se décrocher. J’enrage…
Comme d’habitude vers 17h ma famille vient me rejoindre pour le goûter des enfants et je les fais pêcher à tour de rôle. Je leur monte un Rockvib 3’’ Bubble Gum que ma fille adore et les aide à le ramener en linéaire. Sur le troisième lancer de mon fils de 23 mois, je l’aide à ramener le long de la bordure de gauche et bing, un coup dans la canne, je ferre et c’est pendu… enfin !!! Je le combat avec lui assit sur mes genoux, il est surexcité (mon fils) et nous voyons apparaître un broc de 45cm qui nous fait quelques rushs sympas, puis s’immobilise et envoie une dernière chandelle qui lui permet de se décrocher (hameçon ouvert). C’est vraiment dommage mais au moins on l’a vu ! Par contre mon fils est scandalisé parce que le poisson lui a mouillé les cheveux !
Puis plus rien, je termine la journée avec une nouvelle douille au compteur, ça commence à faire beaucoup, surtout sur ce plan d’eau où je n’en avais pris que deux en un an.
Il va falloir que ça change…
Jeudi matin, ma petite famille va cueillir des fruits à 20 bornes… hop c’est parti pour une session d’1h30 en ultra light à la recherche des perches.
Je monte sur ma Aji une TP 3.5gr Mebarru Tiemco et mon fidèle Rockvib shad 2’’ Pearl silver. L’objectif est simple… dédouiller !
Début de pêche à 11h et ratissage en règle des bordures en linéaire. Comme d’habitude, lorsque mon leurre arrive au bord, je le fais naviguer à mes pieds en essayant des animations, d’autant qu’à l’endroit où je suis je sais que la berge est creuse et que des fishs s’y cachent.
Je vois alors débouler un brochet de sous la berge à 50cm de moi, il fonce sur mon leurre et s’immobilise sous mes pieds. Je pense qu’il m’a vu et m’attends à ce qu’il déguerpisse aussi sec mais il ne bouge pas. Je dandine un peu, un coup de queue et il croque le Rockvib. Pendu ! Combat sympa sur du matos aussi light et enfin je met au sec mon premier broc des vacances. Content le gars ! 65 up, par contre il est slim de chez slim !
Ca c’est fait ! Celui-là je le dédie à mon pote Régis qui m’a dépanné de quelques Rockvib Pearl juste avant mon départ
Sur la fin de mon tour d’étang je touche 2 micro perchettes dont mon nouveau record…
Attention, instant big fish
Oui oui c’est bien un Rockvib 2’’ ! Un bébé perche que je dédie à mon poto Toni et surtout à son petit pêcheur qui vient de naître
12h30, fin de session… je reviens tout à l’heure.
15h, je suis de nouveau sur place et entame un nouveau tour d’étang mais cette fois avec ma canne M et un rockvib 3’’ Pearl Silver sur une TP de 5gr. Rien sur les premiers postes et j’arrive sur le spot où j’ai touché le brochet le matin.
Même chose, linéaire avec des coups de scion et animation à mes pieds à la fin. Et rebelote, un brochet fonce sur mon leurre au ras de la berge mais au moment où je le sors de l’eau. Encore une fois il reste sur place, immédiatement je lui laisse retomber le LS sous le nez et il l’avale ! Rependu ! Yes !
C’est à peu près le même que celui du matin (le même ?).
Vu la distance de prise les combats sont plutôt courts mais assez intenses et le Rockvib prouve encore une fois son efficacité.
Le grand frère et le petit frère.
C’est cool, apparemment aujourd’hui ils ont faim. Je continue mon tour et arrivé au bout je passe à la taille au dessus avec un Shaker 3’’ 3/4 Chrome sur une TP sabot de 12gr pour pêcher plus lentement.
Arrivé sur un poste où je n’ai jamais rien fait, mon leurre est gobé en rasant la bordure à ma droite, je vois le broc venir, il met un coup de queue et me casse. A priori mon nœud de raccord avec le bas de ligne devait être usé. Désolé pour le piercing, heureusement c’est un hameçon simple et il avait l’air piqué sur le bord de la gueule.
Je remonte exactement le même patern et je le blinde d’attractant. Je refais quelques spots, et je ne sais pas ce qui se passe, si je prends une monté d’adrénaline ou quoi, mais je balance un lancer énorme qui atterrit directement dans les branches au ras de l’eau de l’autre côté de l’étang. M….e ! Je tire, essaye de désaxer et finit par tirer pour casser. La branche morte dans laquelle je suis accroché cède et tombe à moitié dans l’eau. Presque instantanément, un broc crève la surface et explose en plein milieu de la branche. J’hallucine où il a pris le leurre ? Je n’hallucine pas, il a le Shaker en bouche et fait des chandelles dans la branche. Heureusement il finit par s’extirper de là et revient comme une balle dans ma direction, je mouline comme un dingue, puis il envoie plusieurs rushs à droite et à gauche… en forme le garçon ! Finalement il se rend et c’est un bec pas si gros que ça (55 up) mais mieux proportionné que je mets au sec.
Je termine le tour au shaker mais sans succès. Il me reste une heure et je veux absolument essayer de déloger une perche. Je repasse donc en UL et monte un Camion (3gr) blanc transparent.
Tous les fishs ayant tapés en bordure, je fais logiquement ces dernières. De nouveau sur le spot du matin qui m’a déjà rapporté deux poissons aujourd’hui, le Camion est stoppé net le long de la bordure à ma gauche. Petit combat sympa avec un brochet de taille respectable quand je vois qu’il a complètement engamé le Camion. Or je suis sur un fluoro 30/100.
Il faut que j’écourte le combat si je ne veux pas lui laisser un souvenir au fond du gosier, mais au moment où il arrive sur la berge ce qui devait arriver arrive et il coupe le fluoro. Cependant il est encore un peu grogi du combat et reste posé sur le fond au ras de la berge sur ma gauche, ni une ni deux je laisse tomber la canne et me précipite pour le saisir à deux mains. Pas très académique mais il est au sec ! Encore bien slim !
19h, c’est l’heure de rentrer donner la becquée à mes petits, toujours pas de mama perche mais une sacrée journée avec 5 poissons touchés et 4 mis au sec (sans compter les bébés perches
)… enfin je retrouve mon étang tel que je le connais.
Vendredi, il fait un soleil de plomb, je décide donc d’attendre la fraîcheur de la fin de journée et de faire une session entre 17h et le coucher du soleil.
17h15, début de pêche, 1er tour d’étang avec le même Shaker que la veille sur TP sabot de 12g. Rien à me mettre sous la dent, je prend donc la petite barque pour prospecter les parties de berge inaccessibles du bord. Pareil, rien de rien, pas un suivi, pas une tape… dur. J’essaye plusieurs LS car le bas niveaux de l’eau m’empêche d’utiliser mes PN qui sont tous trop plongeants.
A 19h30 je passe sur du plus léger avec un Rockvib 3’’ (plusieurs coloris) mais toujours rien. Au moins le lieu dans la lumière rasante est magnifique et c’est un régal pour les yeux.
Je termine à 20h45 avec une nouvelle douille au compteur (sympa l’été !).
Samedi, dernier jour en Sologne, début de pêche à 15h. Très rapidement, dans une toute petite trouée à travers les arbres, je dandine à mes pieds et une perche de 25 vient se saisir de mon Fat Swing Impact 3’’. Elle est au bout mais profite d’un petit mou dans la ligne du à mon réajustement de position de canne (très très peu de marge de manœuvre à cause des arbres) et se décroche.
Puis je ne ferai plus rien, même pas une tape. Je prends donc une quatrième douille en cinq jours. Ca pique…
Il y’a exactement un an, je commençais la pêche au leurre sur ce même étang avec un ensemble canne/moulinet SERT à 25€ et un V-joint minnow acheté sans rien connaître et tapais 11 brocs en quatre jours. Un an après, je reviens équipé comme une légion romaine et je repars minable !
Cependant, j’ai observé énormément de blancs en surface, il y’a donc du poisson fourrage en quantité. Je me demande du coup si ce faible bilan et la maigreur des brocs pourraient être dus à une oxygénation trop faible de l’eau en raison de la baisse du niveau (-40cm par rapport à Mai) et de la chaleur. Du coup les fishs sont moins actifs et se nourrissent peut-être moins. Corrigez-moi si je me trompe.
De plus, l’étang n’est pas si grand (1.5 hectares) et j’y ai pris une quarantaine de brochets sur l’année. Après avoir été peinards pendant 20 ans ils commencent peut-être à se méfier un peu plus.
Fin de mon séjour en Sologne, petit bilan, 4 brocs et pas une mama perche de vue. Moi qui comptais beaucoup sur cette semaine, je repars forcément un peu déçu et inquiet pour les fishs de l’étang car nous n’avons pas le droit d’y remettre de l’eau avant le 30 septembre.
Mardi 24 août, depuis 2 jours en Bourgogne chez mon père, je pars pour une courte session sur l’étang communal où je pêchais au coup étant jeune. Arrivé sur place je lis le règlement, la pêche aux leurres est autorisée du 1er septembre au 15 octobre. Encore une spécificité régionale, décidément je ne suis pas verni.
Je prends alors la direction de la rivière du coin (l’Ouanne), une rivière première catégorie dans laquelle j’ai pris mes premiers poissons (vairons). L’hiver dernier il n’y avait quasiment pas d’eau et je suis sceptique car je ne sais même pas si je pourrai la pêcher.
Arrivé sur une portion que je connais, bonne nouvelle, il y’a de l’eau par endroits. Je longe la rive en profitant des trouées dans la végétation. Les spots sont superbes et je prospecte avec un Rockvib 3’’ Pearl silver sur une TP 5gr.
Sur le deuxième spot, le long de la bordure je touche un fish qui envoie bien mais qui se décroche. Puis je tape cette perche maillée au même endroit quelques lancers plus tard.
Sympa, d’autant que sur le reste du parcours j’en rate encore quelques unes. Il y’a donc bien de quoi faire et je programme une après-midi consacrée à cette rivière le lendemain.
Mercredi 25 Août, 15h, après avoir pris quelques renseignements au bistrot du coin sur les coins avec des trous d’eau, je pars en exploration avec ma canne Reins. Prospection d’un petit pont, rien, je progresse à travers les broussailles, champs de vaches, etc… quand je tombe sur 4 beaux chevesnes qui barbotent dans 20 cm d’eau. Rapide tour de ma boîte, j’ai oublié mes Mushi… m…e ! Je monte donc vite fait un Wander et je passe en mode camouflage derrière un arbre.
Premier lancer, ils se barrent à l’impact. Je change donc de tactique et pose mon leurre dans l’eau avant qu’ils ne reviennent. J’attends quelques minutes, ils sont de retour, à peine je démarre l’anim’ et hop ils refoutent le camp ! Bon, je réitère la technique et après quelques minutes un seul se pointe à nouveau et rebelote il disparaît à peine ai-je fait bouger le leurre. J’attendrai encore quelques minutes mais ils ne reviendront plus. Décidément, ce poisson est plus malin que moi.
La portion de rivière où je me trouve est très difficilement pêchable, soit les berges sont inaccessibles à cause des barbelés ou de la végétation, soit il n’y a pas plus de 10 cm d’eau. Je reprends donc la voiture en direction des spots de la veille. Je repère des trouées dans la végétation que je n’avais pas vues hier, certains spots sont exploitables, d’autres non.
Je pêche avec un Rockvib 3’’ Pearl Silver (pour changer
) et sur une coulée dans un trou d’environ 70cm, je sens une tape, je continue et bing, châtaigne, je ferre, c’est au bout et ça remue bien ! Pensant à une belle perche, c’est finalement un brochet que je vois monter et se décrocher dans un roulé boulé. Noooooooon. Je suis d’autant plus blasé que je tenais enfin ma revanche. Pourquoi ma revanche ? Car il y’a un passif lourd entre cette rivière et moi à propos des brochets.
Petit instant vintage : Alors que j’avais 12 ans mes cousins de Bretagne sont venus en vacances dans notre maison de campagne. Je pêchais la vieille avec eux en mer et c’est donc logiquement que je les emmène pêcher dans ‘’ma’’ rivière. Nous pêchions à la cuillère et un jour, un de mes cousins tape un brochet (poisson mythique pour nous à l’époque). On est tous contents mais bien sûr au fond de moi j’aurai bien aimé que ce soit moi. Un peu plus tard dans la même journée, je vois un broc venir mettre un coup de nez dans ma cuillère, je le dis à mon cousin, qui ne m’a jamais cru et s’est allègrement moqué de moi en me disant en gros qu’il m’a mis à l’amende dans MA rivière !
Et bien je me rends compte maintenant que j’ai ruminé cet affront pendant plus de 20 ans.
Bref, je suis dèg’, mais sur le lancer suivant c’est une perche qui craque pour mon Rockvib et me regonfle le moral.
Un peu plus loin, j’en refais une un peu plus petite, on dirait les fishs de Paname, ça sent la rentrée.
Je continue et décroche encore 3 poissons. Arrivé au bout du champs, je fais demi-tour en prospectant à nouveau les posts mais cette fois avec un Shad impact Keitech 3’’ Silver Bait, histoire de voir si les poissons décrochés se laisseraient tenter par autre chose.
Sur le spot où j’ai décroché le brochet 45 minutes avant, je refais exactement la même coulée, et en plein milieu de la rivière je prends un beau stop, ferrage et double ferrage, cette fois il est bien au bout et plie la Aji. Je suis debout en équilibre sur une souche c’est pas évident et il part se loger sous les racines de la dite souche, noooon. Il est bloqué dedans, je prends le risque de lui laisser un peu de mou et il finit par se sortir de là. Ouf, il combat encore un peu et se rend. Pas un monstre (50) mais je suis super content car c’est mon premier brochet de rivière et je lave un affront vieux de 20 ans.
Je termine la dernière heure de la session en prospectant de nouvelles berges, mais à part me piquer dans les orties, les ronces et les chardons je ne trouve rien d’exploitable.
Voilà le genre de rivière qu’il faut vraiment bien connaître pour la pêcher efficacement, je commence tout juste à la découvrir et je pense y avoir déjà trouvé un bon spot. Reste à trouver les autres. Il va également falloir que je réfléchisse au waders.
Dernière étape des vacances chez un ami dans le Loiret.
Nous partons pêcher le Canal de Briare le vendredi en light à la recherche des perches.
Le temps est menaçant, mais le canal est très beau. Par contre c’est un canal, donc c’est linéaire, sans vraiment de postes marqués…
On commence avec des Rockvib 3’’ de différentes couleurs puis je passe sur un Swing Impact 3’’.
Peu après, le long de la bordure, en animation linéaire saccadée, une perchette vient poser pour la photo.
Une petite mémère bien gloutonne puisqu’elle voulait se manger mon shad 3’’ alors qu’elle a déjà un poisson au fond du gosier.
On fera un bon kilomètre de quai, pendant lequel je refais quelques perchettes. Si il y’a des petites c’est qu’il y’a des grosses mais elles se font désirer. On pêche en pointillé entre les averses, principalement le long des bordures et nous sommes désormais tous les deux sur le Shad Impact.
En rasant le fond je prend une belle touche et ramène un poids mais qui ne bouge pas…qu’est ce que c'est que ça ? Un escargot d’eau, une première pour moi !
Après 2h30 c’est déjà l’heure de rentrer, juste avant de partir je repère un bel herbier, je lance en amont et ramène dedans et c’est un petit banc de perches, dont des maillées, qui se jettent dessus. C’est évidemment la plus petite qui finira par se piquer, une petite dernière pour la route.
Fin de partie, 7 perchettes (aucune maillée), 1 escargot et des décroches. Sympa, malgré le temps, mais ça manque toujours de poissons de taille respectable.
Le lendemain, même heure et même canal mais en le remontant cette fois.
Toujours en UL, je redémarre avec le Shad Impact 3’’. Très vite je touche 3 perchettes et mon poto une, puis plus rien, pas un suivi… Je profite d’une trouée dans la végétation pour pêcher vite fait un coin du Loing qui longe le canal et je décroche une perche sur le deuxième lancer. Une rivière que je me promets de prospecter quand je reviendrai.
Nous ne ferons plus rien et je termine donc avec 3 perchettes qui viennent conclure un été sous le signe des pins.
Mais c’est la pêche ! J’ai passé d’excellents moments au bord de l’eau, rencontré du monde et surtout apprécié de pêcher tous ces lieux différents en y découvrant à chaque fois des paysages magnifiques.
Epilogue :J’avais pris mon lundi avant de recommencer à taffer et je rejoins donc mes potos Toni et Régis qu’il me tarde de retrouver pour une mini session perches au pont de Grenelle.
Sur place à 16h, j’en profite pour taper une première zébrée au One Up 3’’. On se retrouve vers 16h30 et le premier quart d’heure est consacré au débrief de l’été. Ca fait plaisir de retrouver la famille pêche et on se lance à l’assaut des quais. Très vite c’est Régis qui ouvre le bal avec une belle perche au Rockvib Shad 2’’ Super Pink.
J’enchaîne peu de temps après et continue ma collection estivale de pins.
L’activité est réduite, mais on arrive quand même à en faire bouger quelques unes. Puis c’est l’heure du premier doublé de la rentrée.
C’est cool de se retrouver après un mois sans pêcher ensemble, comme d’habitude c’est que du bonheur.
On passe plusieurs leurres, les nouveautés comme ce petit zigouigoui bizarre de Reins que Toni monte sur un micro jig orange et qui lui fera toucher des poissons. On prospecte tout le quai, tous les postes…
18h c’est déjà l’heure de se quitter, demain reprise du taf, dur. Allez quelques lancers pour boucler les vacances et encore une perchette qui vient conclure mon été du pins.
Matos :Pêche ultra light : Canne : Aji Reins 7.6 0.4-7g
Moulin : Symètre 2500
Tresse : 7/100
Fluoro : 30/100
Pêche au poisson nageur et aux LS 3’’ et plus :Canne : Stingray M 1m90 5-21g
Moulin : Seido 3000
Nylon : 24/100 ou 27/100
Canne : Trinis ML 2m10 3-10g
Moulin : Exage 2500
Nylon : 21/100 ou 24/100
Pour finir, une photo de mon petit pêcheur qui est déjà accro à même pas 2 ans... il n'a pas lâché la petite canne que je lui ai fabriqué
Merci à tous ceux qui ont lu jusqu'au bout